Eugeni Quittlet – Créateur de l’Année MAISON&OBJET PARIS Janvier 2016

Eugeni Quittlet sera à l’honneur du prochain salon MAISON&OBJET PARIS puisqu’elle a été désignée Créateur de l’Année MAISON&OBJET PARIS Janvier 2016.

Eugeni Quittlet disposera donc d’un espace qui lui sera entièrement dédié et prendra la parole lors d’événements organisés sur le salon. D’origine catalane, le designer est diplômé de l’école d’art barcelonaise La Llotja et se définit comme un Disoñador. Disoñador est la contraction des mots designer et rêveur en espagnol. Ce nom vous dit surement quelque chose puisque je vous ai déjà présenté plusieurs de ses créations sur le blog.

Aujourd’hui basé à Barcelone, le designer s’est imposé comme le défricheur à suivre pour mieux découvrir notre époque paradoxale en mouvement. Synthétiseur d’objets bestsellers, à mi-chemin entre dessin et sculpture, Eugeni découvre des silhouettes cachées dans la matière, dont l’élégance se joue du plein et du vide. Son vocabulaire créatif dépasse le simple rapport fonction/style pour découvrir des objets encore inconnus de leur époque. En 2011, Eugeni Quitllet signe pour la marque française Aëdle le casque VK-1, une référence toujours actuelle sur le marché des accessoires audio. Véritable explosion de vie, la chaise Tabu pour Alias (2014) est une assise qui fait la synthèse de la nature et de la robotique, nécessaire à sa sculpture numérique.

En 2015, les chaises Tube chez Mobles 114 et Dream-Air chez Kartell donnent corps à la passion du designer pour l’apesanteur ; la première avec sa structure tubulaire qui brasse le vocabulaire de la modernité design du XXe siècle, la seconde dessinée « comme un foulard dans le vent, un rêve en suspension dans l’air » . La même année, il poursuit sur cette idée de légèreté avec la chaise Cloud-io et le Vase-o, qu’il dessine pour Kartell comme une condensation de gouttes d’eau dans l’espace. Il collabore également avec Lexon et invente Dream Tools, une série de petits paysages liquides, où les fonctions sont mises en suspension dans un cadre. Un principe qu’il avait déjà commencé à explorer plus tôt, avec la lampe Light Air (2011) et le vase Shine (2013) pour Kartell .